5 idées d’histoires de fantômes

Si vous êtes à la recherche d’idées pour écrire une histoire qui fait peur, vous tombez pile! Pour faire suite à mon billet Un plan pour écrire une histoire de fantômes, voici cinq idées de récits de fantômes, pour vous en inspirer ou à utiliser telles quelles :

1.La baby-sitter

Si mes parents avaient passé une annonce pour la baby-sitter la plus bizarre de la ville, ils n’auraient pas mieux trouvé : elle devait avoir au moins 120 ans, une voix qui grinçait comme une porte de sous sol et des pantoufles à bouts retroussés. La nuit tombée, elle posait une chandelle sur ma table de chevet et me disait :

– Tu dois t’endormir avant qu’elle ne s’éteigne. Sinon…

Et elle sortait de ma chambre avec un regard chargé de sombres mystères.

Soir après soir, le cœur battant, je regardais la cire s’écouler le long de la chandelle. Et malgré mon angoisse, le sommeil me surprenait toujours.

Un soir pourtant, je me tournais et me retournais dans mon lit, quand je sentis tout à coup une odeur âcre de fumée. L’odeur d’une mèche qui venait de s’éteindre.

La nuit devint opaque. Le son de la télé de la pièce voisine s’estompa. Les bruits de la rue aussi.

Tout à coup, consternée, je vis la bougie s’enflammer de nouveau. Et au pied de mon lit, je l’aperçus. Une fille qui avait à peu près mon âge et qui me fixait, un doigt sur les lèvres. Même si j’avais voulu crier, j’en aurais été incapable. Lentement, elle dirigea son doigt vers le portrait suspendu au-dessus de mon lit. Et cette fois, je criai pour de bon.

2. Le Baron à Chaussettes Rayées

Le Baron à Chaussettes Rayées était réputé pour ses fêtes frivoles. La poudre des perruques, les plumes et les jupons virevoltaient des nuits entières autour de son manoir, malgré les chuchotements indignés des villageois. Mais comme le Baron à Chaussettes Rayées était mort depuis plus de trois siècles, et ses invités aussi, ils pouvaient se permettre d’ignorer les commérages de ce monde.

Ainsi, calèches volantes, gargouilles, duels effrénés et autres bizarreries étaient devenus monnaie courante dans notre petit bourg, et pour tout vous dire je trouvais tout ça plutôt chouette. En tout cas, jusqu’au jour où je trouvai dans la boîte aux lettres  un carton rouge incrusté d’une écriture manuscrite qui disait : « Félicitations! Vous êtes le seul vivant invité à la fête du Baron aux Chaussettes Rayées. Venez seul. Apportez avec vous votre vœu le plus cher ».

3. Le tramway 28

Le tramway 28 passait une fois par an, la dernière nuit de printemps, à minuit pile. Un seul arrêt par ville. Un seul passager par arrêt. Un passager qui descendait, puisque jamais personne ne montait dans le tramway 28.

Nous étions la dernière nuit de ce printemps-là. Sur le trottoir trempé par la pluie et la lumière incertaine d’une ampoule qui avait connu des nuits meilleures, j’attendais que le tramway 28 me ramène ma grand-mère. Elle avait quitté le monde des vivants deux ans plus tôt. Et elle était la seule qui pouvait me tirer du pétrin dans lequel je m’étais mis.

4. La maison de poupée

Nous venions d’emménager dans notre nouvelle maison, une demeure d’un autre temps, avec des fenêtres aux petits carreaux qui déformaient tout ce qu’on voyait à travers et une plomberie qui gémissait à chaque goutte d’eau. Elle était immense. Elle était sombre, secrète et poussiéreuse. Elle était merveilleuse.

Le cœur battant, j’en avais exploré chaque pièce. Dans un coin de ce qui avait dû être une chambre d’enfant, je trouvai une maison de poupée. Il y a longtemps, quelqu’un avait dû passer des jours et des jours à la décorer. Je m’appliquai aussitôt à nettoyer chacune de ses chambres, chacun des meubles et minuscules objets qui la décoraient. Soudain, au moment où je soulevais un petit fauteuil, quelque chose bougea. Ça n’avait duré qu’un instant, mais j’étais certaine d’avoir vu une petite silhouette blanche surgir de sous le fauteuil et s’élancer dans l’escalier. Mais j’eus beau la chercher, elle avait disparu.

5. La chambre fermée à clé

Dans la maison de mes grands-parents il y avait une chambre fermée à clé. Un jour, pour mettre fin à toutes mes questions, ma grand-mère me confia que la chambre avait appartenu à une grand-tante un peu étrange, qui avait quitté ce monde il y avait fort longtemps et d’une manière plutôt étonnante. À part de cela, il n’y avait pas de quoi en faire une histoire.

Vous auriez fait quoi à ma place, vous?


Voilà voilà, j’espère vous avoir donné quelques frissons et surtout des idées pour donner une bonne frousse à vos jeunes lecteurs! 😉

Je vous dis à bientôt pour un prochain billet et si vous avez des sujets à me souffler, ils sont les bienvenus dans les commentaires ou dans le formulaire de contact!

Dernière mise à jour : le 20 juillet 2023

Source image : freepik

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