Le pêcheur d’étoiles II: La danse de l’aube

Ce deuxième tome du Cycle du Pêcheur raconte l’histoire d’Aube, qu’on retrouve à la fin d’un amour où elle a tout donné, et s’est perdue. Elle décide donc, après avoir porté toute sa vie des noms que d’autres lui avaient donnés, de partir à la recherche d’un nom qu’elle se choisirait elle-même. Sa route la conduit auprès du Fauconnier et du Prieur, dont on avait fait la connaissance dans le tome précédant, mais aussi vers de nouveaux personnages : le Musicien, le Sculpteur de vent, les Muses.

Elle leur demande ce qu’est l’amour, ils lui enseignent le pardon. Elle leur demande comment garder l’amour, ils lui montrent comment se libérer de ses attaches. Grâce à eux, elle apprend  qu’en amour la patience est sans attentes et le départ n’est pas synonyme d’absence. Et elle apprend surtout que pour se choisir un nom, elle doit d’abord s’aimer.

Tout comme le tome précédant, celui-ci se lit comme une chanson. On se laisse porter par les images et les mots, en toute confiance, de la première à la dernière page. Mais cette fois, le rythme est plus fébrile et les émotions plus intenses. Car si dans Le pêcheur d’étoiles la quête de Barbar était un apprentissage de la vie, l’histoire d’Aube est une recherche de soi, une histoire de survie. Une survie avec ses tiraillements et ses impasses, mais faite surtout d’amour, de « fils d’or invisibles » tissés vers les autres. Une poésie des mots et des sens à faire durer le plus longtemps possible.

Elle ouvrit une outre de vent. Pour la première fois de leur histoire, c’est elle qui fit souffler un vent froid, glaçant. Endormi, le Sculpteur de vent frissonna, sans se douter du départ de celle qu’il adorait. Et elle sortit de la grotte, elle s’éloigna sans voir, évidemment, le fil d’or invisible attaché entre elle et lui et qui s’étirait, s’étirait, sans jamais se briser.  (Emplacements Kindle 343-345)

Alors, depuis le début de son errance, Aube sut cette fois, où elle désirait aller, et elle n’eut besoin ni de carte, ni de boussole : connaître son but lui suffisait, et ses pas l’y menèrent.  (Emplacements Kindle 457-458)

Pour finir, je vous invite à (re)découvrir son auteure, Roxane Marie Galliez, dans une interview qui est juste ici !

Roman –  81 pages
Écrit par Roxane Marie Galliez
Éditeur: Aethilla
Année de parution : 2016
ISBN : 979-10-91485-07-4
Disponible sur le site Amazon de votre pays

2 Commentaires

  1. De la dentelle! 🙂

    1. silvia dit : Répondre

      Ça fait plusieurs fois que je relis ces passages et les mots chantent toujours 🙂

Laisser un commentaire