La nouvelle policière: le détective

Dans la nouvelle policière, la description physique des personnages est très sommaire. Hercule Poirot a des moustaches en croc, un accent belge et des manières prétentieuses. On en sait encore moins sur Sherlock Holmes : il est grand, très mince et fume la pipe.  La grandeur de ces personnages réside dans leurs facultés psychologiques et intellectuelles.

Le détective doit être un personnage tridimensionnel, un être doté de qualités et de défauts. Cependant, ses talents, ses qualités et sa quête de justice en font la plupart du temps un personnage sympathique aux yeux du lecteur.

Un bon détective doit :




  • savoir faire face aux situations critiques
  • prendre des décisions hâtives
  • faire preuve d’humanité, savoir écouter et s’intéresser aux individus qu’il interroge et essayer de les comprendre
  • être ouvert d’esprit : il doit être dépourvu de préjugés et ne pas soupçonner le coupable le plus évident, ni ceux qui sont en marge de la société
  • être patient
  • avoir un sens aigu de l’observation et du raisonnement
  • avoir la capacité d’élaborer et de vérifier ses théories en toute objectivité
  • être persévérant et ne pas s’abandonner à la solution la plus facile

Ces qualités l’aideront à surmonter toutes les embuches, à découvrir et à arrêter le coupable. Mais surtout, elles lui permettront de surprendre, éblouir, et offrir une enquête inoubliable au lecteur.

 

Descriptions de détectives célèbres:

Hercule Poirot

« Homme mûr de petite stature, avec une tête en forme d’œuf, une apparence de dandy, des cheveux teints, moustaches en croc soigneusement cirées, il est toujours tiré à quatre épingles, impeccablement vêtu, et soucieux de sa morale autant que de son confort. Ses moustaches font sa fierté, à l’égal de l’inestimable valeur qu’il accorde à son intelligence, mais il n’hésitera pas à les sacrifier temporairement, pour une bonne cause, dans un des premiers romans. Hercule Poirot est vaniteux, imbu de sa personne et aimant à être complimenté. Il se considère presque infaillible et ne manque pas ainsi d’affronter les adversaires les plus terribles, qui, le jugeant quelque peu ridicule, ont tendance à le sous-estimer.

Il a une obsession de l’ordre et dédaigne les méthodes d’enquête traditionnelles consistant le plus souvent à se mettre à genoux pour chercher des indices. Il préfère une approche psychologique du crime, allant jusqu’à parier avec l’Inspecteur Japp qu’il est capable de résoudre une affaire à l’aide de ses « petites cellules grises », en restant confortablement assis dans un fauteuil. Hercule Poirot aime l’ordre et met en valeur les petits détails qui peuvent paraître insignifiants aux yeux de tous mais qui constituent au contraire des éléments indispensables à la découverte de la vérité, s’ils sont rangés dans l’ordre, à la manière d’un puzzle, et ajoutés à des témoignages astucieusement déclenchés par l’intelligence du détective. La divulgation de la vérité est le prétexte d’une mise en scène qu’il organise lui-même et qui rassemble tous les protagonistes de l’histoire. C’est lors de ces réunions que Poirot décrit les différentes étapes de son enquête et dévoile les différentes hypothèses, en désignant pour chaque cas un meurtrier possible, avant de conclure à la seule solution viable. »

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hercule_Poirot

Sherlock Holmes

« Grand, mince, élégant mais négligent, de façon bohème, Holmes est un fumeur invétéré (cigarette, cigare et pipe), un sportif accompli (baritsu, boxe et escrime), un mélomane averti qui pratique le violon et un médiocre mangeur. Il ne supporte pas l’oisiveté, qui l’épuise et ne vit que pour son travail, pendant les moments où il ne peut travailler, il est parfois amené à se droguer (cocaïne), mais il en profite aussi pour compléter la culture encyclopédique nécessaire à sa profession.

Égotiste, cet esprit supérieurement intelligent supporte difficilement la lenteur d’esprit chez autrui ; artiste et doué pour les déguisements, il est toujours en représentation aimant surprendre ses clients et son excellent ami Watson. Il n’apprécie guère la police officielle et n’hésite pas à bafouer la loi lorsqu’elle lui paraît peu compatible avec la justice. Le rang de son client lui importe moins que l’intérêt de son affaire. Bien que prétendant mépriser la notoriété, il ne s’oppose en rien à la publication de certaines de ses enquêtes par Watson qui contribue à lui donner une renommée considérable. S’il méprise l’argent et n’hésite pas à enquêter pour des gens modestes, il reçoit néanmoins des récompenses importantes de grands qui lui permettent de prendre sa retraite confortablement.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sherlock_Holmes

 

Sources :

Le roman policier, bonne ou mauvaise lecture? de Béatrice Nicodème

L’art du suspense, mode d’emploi, de Patricia Highsmith

Écrire un roman et se faire publier, de Bob Masyer

L’art d’écrire, de Pierre Tisseyre

Wikipedia

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